Le World Memorial to the Pandemic imaginé par le cabinet Gómez Platero a remporté l'International Architecture Awards 2021 pour la section « Monuments ». Le mémorial est un espace public où vous pouvez réfléchir et observer la vie et la nature. Un monument qui est né de l'expérience contingente de la pandémie, mais qui ne s'y limite pas. Le mémorial rappelle à tous et à toutes que l'homme n'est pas le centre de l'écosystème, mais que sa propre vie est toujours subordonnée à la nature.
Le cabinet Stefano Boeri Architetti a conçu à Rome la nouvelle entrée de la Domus Aurea et la passerelle d'accès à la Sala Ottagona qui permettra aux visiteurs de descendre directement au cĹ“ur de cette architecture romaine. Une intervention autonome et autoportante, respectueuse des vestiges archéologiques et qui, grâce à une descente progressive, permettra de découvrir et de connaître les stratifications historiques de ces pièces souterraines.
Le pavillon conçu par le cabinet d'architectes KAAN et récemment achevé à Loenen, à proximité d'Apeldoorn aux Pays-Bas, est un bâtiment qui s'intègre harmonieusement dans la nature qui l'entoure et qui devient l'élément de liaison entre le cimetière de guerre de Loenen existant et le nouveau cimetière national des vétérans.
À Yokohama, au Japon, la rénovation de la tombe appartenant à l'église de Kamakura Yukinoshita, a été achevée au mois de mai. Un projet signé par l'architecte Takeshi Hosaka et par son cabinet qui, grâce à quelques éléments essentiels, a donné une forme architecturale à un concept exprimé par les commettants qui décrivaient le symbole chrétien de la croix toujours enveloppé de la lumière de la résurrection.
À Istanbul en Turquie, le projet de la mosquée Sancaklar, réalisé par le cabinet EAA-Emre Arolat Architecture et sélectionné pour le prix « RIBA Award for International Excellence » en 2018, propose une vision contemporaine de l’espace religieux en revisitant radicalement les formes typiques et établies du lieu symbolique de la religion islamique.
Rafiq Azam construit une tombe de famille à Noakhali au sud du Bangladesh. L’architecte conçoit l’ouvrage comme un trait d’union entre la terre et le ciel, représenté dans la forme de la corniche en ciment. Celle-ci encadre un bois de palmiers à bétel dont la verticalité contraste avec la ligne horizontale du toit. Le projet ne prévoit qu’un banc sur lequel prier face au terrain herbeux où sont ensevelis les défunts.