La maison La Semilla à Jiutepec au Mexique est un projet d'intégration entre la nature et l'élément construit, qui ne permet pas de distinguer la limite entre le paysage et l'intérieur. La végétation entoure l'architecture et l'architecture est dessinée en raison de la végétation. Les matériaux tels que le verre et le ciment renforcent le concept d'habitation sans barrières et sans définitions spatiales.
La maison individuelle de Film-Obrasdearquitectura, un projet qui décline le modèle de la villa avec piscine, terrasse sur le toit et accès direct de l'intérieur au jardin, s'insère dans le quartier résidentiel de Santa Rita à Buenos Aires. L'ouvrage est un hommage au bois de Guatambù, le matériau dont est constitué le sol du rez-de-chaussée et du grand escalier massif, le centre de la maison.
Un complexe pour appartements de 8 étages, dessiné par l'agence BP Architecture, a fait son apparition en 2011 place de la Bastille à Paris. L'ouvrage se caractérise par le choix des façades : vitres du genre brise-soleil pour celle tournée vers la place, panneaux modulaires ayant des inclinaisons variables avec des taches de couleur pour celles latérales.
Réalisée en ciment et extrêmement sobre, la maison dessinée par Andrade Morettin à Avaré, à 240 km de São Paulo au Brésil, est l'expression de l'impact réduit de l'architecture sur l'environnement : elle trace en effet une ligne dans le paysage le long de laquelle organiser les pièces et une autre, perpendiculaire à la première, où placer les arcades et la zone living. La piscine à quelques mètres rappelle qu'il s'agit d'une maison de vacances située au Brésil.
L'agence française LAN architecture décline les matériaux afin de caractériser un complexe résidentiel pour étudiants dans le quartier La Chapelle à Paris, à côté de la ZAC Pajol requalifiée. L'ouvrage a obtenu la certification française Habitat et Environnement THPE car il allie le thème de la réduction des ressources énergétiques à ceux de l'intégration et de l'intimité.